Sous l'arbre Bodhi

Sous l'arbre Bodhi

Comment je vois le Bouddhisme

 

 

 

 

 

 

 

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Le Bouddhisme est un mode de pensée qui conduit à l’introspection mais pas seulement, il est aussi très tourné vers les autres et pas seulement les êtres chers. On peut aussi aimer son ennemi.

 

 

Personnellement, je n’ai aucun effort à faire. Ma nature profonde méconnait la haine, je ne peux donc pas donner des clefs pour atteindre cet objectif.

 

Je suis capable de me dire que la personne se trompe de chemin, qu’elle ne possède pas assez de compassion envers son prochain mais comment lui dire de ne pas haïr ?

 

 

Je vais essayer…

Quand on ressent de la haine, on exprime un mal-être, une souffrance, on est habité par la jalousie, l’envie, la peur de la différence, on ne s’aime pas assez soi même…  tout un ensemble de sentiments sont à la source de la haine.

Quand on haït, on doit toujours remonter à la source et en démonter le mécanisme pour accéder au ressenti de l’autre et on s’aperçoit souvent que la haine a pour origine une incompréhension, une divergence d’opinion. Il suffit alors de l’accepter comme on se doit d’accepter une différence.

Et puis, c’est important : retrouver une estime de soi : ne pas accepter que la haine de l’autre pourrisse votre vie, refuser qu’elle ne prenne trop de place. C’est peut-être ce qu’il y a de plus difficile à réaliser tant la haine que l’on éprouve pour l’autre ou que l’on reçoit, fait mal.

On ne doit jamais oublier que le bonheur se trouve dans l’amour et l’attention que l’on porte aux autres.

 

 

 

 

Les 3 poisons dans le Bouddhisme : autant d’obstacles au bonheur :

 

  1. Avidité, convoitise, désir
  2. Haine, colère, jalousie
  3. Ignorance, illusion, égarement.

 

 

 

Tout sentiment de haine vous éloigne de votre propre bonheur…

 

 

 

« Vivons donc heureusement sans haïr ceux qui nous haïssent »

 

 

 

 

 Ma nature profonde me rapproche naturellement de la modération et je ne connais pas la jalousie. De ce fait, il ne me reste plus qu'à contrôler mes envies ce que je suis bien loin de faire !

J'aime cette idée de maîtrise de soi qui caractérise le Bouddhisme et l'idée du travail sur soi à réaliser.

 

 

Mes recherches concernant cette science contemplative ne sont pas achevées et je n'ai pas encore tout assimilé ou embrassé de ses subtilités. Patience est le maître mot du Bouddha.

 

 

 

 

 

 

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Rites ? Religion ?

 

 

 

 

Que dire des nombreux rites qui « caractérisent » le Bouddhisme ? Il existe des courants différents nés de la diffusion de cette philosophie à travers l’Asie. Les disciples de Bouddha ont éprouvé l’envie de le vénérer en tant que guide, maître. C’est ainsi que sont nés tous ces rites plus ou moins religieux attachés à la personne de Bouddha.

 

C’est le courant tibétain qui est le plus chargé en rituels et c’est celui qui plait le plus en Occident, c’est celui aussi qui ressemble le plus à une religion.

 

 

 

Je trouve, personnellement, que ces rites parfois somptueux, s’éloignent de ce que fut la vie de Bouddha : une vie faite de simplicité (pas d’ascétisme) et mettent au second plan la pensée du maître qui enseignait le bonheur (à trouver en soi) et la compassion y compris pour ses ennemis.

 

Par contre, je ne porte pas de jugement sur les courants, les rites. Certaines personnes en ont besoin pour se sentir bien, pour se rapprocher de Bouddha.

 

 

 

La seule chose que j’ai consenti, c’est une forme d'autel : une façon de converser avec le maître, de le remercier pour avoir laissé après lui cette pensée si pure, source de bien-être, qui nous occupe aujourd’hui : le riz, une fleur parfumée, l’eau , l’encens et la lumière (bougie).

 

J’avoue ne pas parvenir à entretenir chaque jour ces offrandes car cela équivaudrait à entrer dans ces rituels qui ne correspondent pas à ma conception du Bouddhisme, pour moi avant tout une philosophie, et non une religion.

 

Par contre, j’éprouve du plaisir, de temps à autre, à allumer une bougie, à faire brûler de l’encens. C’est une façon de lui témoigner un peu de reconnaissance pour ce qu’il nous a légué.

 

 

 

 

 

 

 



21/10/2013
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