Sous l'arbre Bodhi

Sous l'arbre Bodhi

Paraboles

                          

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LE JOLI TRAIN DE LA VIE

"A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
On croit qu’ils voyageront toujours avec nous.

Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage.

Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train.

Et ils seront importants : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.

Beaucoup démissionneront (même l’amour de notre vie) et laisseront un vide plus ou moins grand.

D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.

Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au- revoir et d’adieux.

Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.

On ne sait pas à quelle station nous descendrons.

Donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que des beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage

Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique

Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.

Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis contente d’avoir fait un bout de chemin avec toi.

Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train."

 

 

Jean d'Ormesson

 

Il faudra seulement 37 secondes pour lire ceci et changer votre façon de penser ...

 

 

 

Deux hommes, tous deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. Un homme fut autorisé à s’asseoir dans son lit, pendant une heure, chaque après-midi pour aider à drainer le liquide de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L’autre homme devait passer ses journées couché sur le dos. Les hommes parlaient pendant des heures sur la fin. Ils parlaient de leurs épouses et familles, leurs maisons, leurs emplois, leur participation dans le service militaire, où ils avaient été en vacances ..

Chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait depuis de la fenêtre. L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur. La fenêtre donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants jouaient avec leurs bateaux modèles. Les amoureux marchaient bras dessus bras dessous au milieu des fleurs de toutes les couleurs et on pouvait avoir une belle vue de la ville. Comme l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails exquis, l’autre homme fermait les yeux et imaginait cette scène pittoresque.

Un après-midi chaud, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait. Bien que l’autre homme ne pouvait pas entendre l’orchestre – il pouvait le voir dans son esprit tel que le  monsieur par la fenêtre le dépeignait avec des mots descriptifs. Les Jours, semaines et mois passaient…

Un matin, l’infirmière de jour est arrivé pour apporter de l’eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps. Dès qu’il sembla approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L’infirmière était heureuse de faire le changement, et après s’être assuré qu’il était confortablement installé, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se redressa sur un coude pour jeter son premier regard sur le monde réel extérieur. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre a coté du lit. Il fit face à un mur blanc !

L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit ces choses merveilleuses depuis la fenêtre. L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.

Elle dit: «Peut-être qu’il a juste voulu vous encourager. »

 

Epilogue :

 

Il y a un énorme bonheur à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la peine, mais le bonheur lorsqu’il est partagé, est doublé. Si vous voulez vous sentir riche, il suffit de compter toutes les choses que vous avez que l’argent ne peut acheter. «Aujourd’hui est un cadeau, c’est pourquoi on l’appelle le présent. » 

 

 

 

 

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Parabole de l'eau ou l'importance de la méditation :

Il y a une histoire à propos de la première fois que le Bouddha a enseigné la méditation : il était assis au bord du Gange avec ses étudiants en train de donner l’enseignement. À un moment, il a demandé à l’un d’entre eux d’aller puiser un seau d’eau du Gange. Il a ensuite demandé : « Cette eau est-elle potable, est-elle propre ? » L’étudiant a regardé et répondu : « Non, elle n’est pas propre, il y a beaucoup de poussière, de boue, de sable et toutes sortes de choses qui flottent, ce n’est pas propre. » Alors le Bouddha a dit : « Très bien, alors laissez le seau là, couvrez-le et n’y touchez pas. » Et il a continué son enseignement. Une ou deux heures plus tard, il a dit : « Maintenant regardons de nouveau le seau et voyons ce qu’il en est ».  Un étudiant a regardé et a dit : « Eh bien maintenant elle est propre et semble potable ». Bouddha a dit : « Comment cela se fait-il ? Elle n’était pas propre, pas potable tout à l’heure, et maintenant elle est potable ».

L’étudiant a répondu : « Avant elle était trouble, agitée, mélangée avec tant de choses. Mais vous l’avez laissée reposer, et tout ce qu’elle contenait s’est déposé au fond, et la vraie qualité de l’eau, son état naturel, s’est révélé. La qualité naturelle de l’eau est d’être pure et potable ».

Et Bouddha a conclu : « Il en est de même pour l’esprit. Maintenant notre esprit est agité, et donc trouble, confus, mêlé à tant d’émotions, de préoccupations, de stress. Si nous lui permettons de se détendre, d’être dans son état naturel, si nous le laissons reposer sans le déranger pendant un moment, alors sa véritable qualité va apparaître. Et dans sa véritable qualité l’esprit est paisible, joyeux, bienveillant et vaste ». Voici donc la technique : permettre à notre esprit de se détendre, ne pas le déranger, ne pas le laisser être distrait, somnolent ou brumeux, mais attentif et détendu. Si vous le laissez ainsi suffisamment longtemps, alors sa qualité naturelle apparaît, et il devient souple, docile, facile à vivre. Voici la façon dont il faut méditer.

Accepter la mort

 

 

 

 

 

Inconsolable, une jeune femme Kisa Gotami  qui avait perdu son enfant vint trouver le Bouddha.

 

Elle espérait de lui un miracle, et voulait qu’il lui rende son enfant.

 

Le Bouddha lui sourit avec bonté, et lui dit : « Va en ville, et rapporte-moi quelques grains de sénevé d’une maison ou jamais personne n’est mort. »

 

Elle partit en quête de cette maison. Mais partout, elle reçu la même réponse : « Nous pourrions te donner autant de sénevé que tu veux, mais ta condition est impossible à remplir ! Beaucoup de personnes ont disparu sous ce toit ! »

 

Elle s’obstina, et alla de porte en porte, espérant trouver une maison où la mort n’aurait jamais frappé.

 

Bientôt, elle renonça, comprenant que la mort faisait partie de la vie, et qu’il était inutile de la nier.

 

Elle retourna voir le Bouddha qui lui demanda si elle rapportait des grains de sénevé. La femme se prosterna en disant :

« Accorde-moi l’initiation, je souhaite connaître ce qui n’est pas éphémère. Je ne te demanderai plus de me rendre mon enfant, car il mourrait de toute façon un jour où l’autre. Enseigne-moi plutôt ce qui ne meurt jamais. »

 



29/11/2013
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