Sous l'arbre Bodhi

Sous l'arbre Bodhi

Films

 

 

Printemps, été, automne, hiver... et printemps.

 

 

 

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Un enfant grandit auprès d'un vieux moine. Le rythme des saisons accompagne les cycles de la vie du jeune disciple. Ce dernier connaîtra la perte de l'innocence, la passion qui consume l'esprit et les sens, la jalousie et ses pulsions destructrices, la rédemption et l'expérience, avant de devenir à son tour un maître.

 

 


http://www.youtube.com/watch?v=0ijOE8HqIH0

 

 

 

Ce film sud-coréen est une comédie dramatique du réalisateur Kim-Ki-Duk . Celui-ci était peintre avant de réaliser des films et ça se voit ! Chaque prise de vue est une peinture.

 

 

 

 

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Il est sorti en France en 2004. Je l’ai vu sur Canal+ en 2005.

Je suis tombée dessus par hasard, un soir très tard. Malgré l’heure tardive et le fait que j’avais raté la première demi-heure, je suis restée scotchée devant. Je ne pouvais plus détourner mon regard de l’écran. Je me suis retrouvée dans ce sublime paysage, comme absorbée par l’atmosphère. Ce temple au milieu de l’eau sur lequel passent les saisons est extraordinaire de beauté, de simplicité, de paix.   

 

 

 

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 Il possède un aspect contemplatif tout en étant aucunement long car les longueurs ici nous conduisent à de l'émerveillement.

 

 

 

 

 

 

 

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Dans la première partie du film, le réalisateur : Martin Scorcese fait une intrusion dans les coutumes du pays, dans les rites bouddhistes. C’est totalement dépaysant et si on s’intéresse à ce pays et au Bouddhisme, on est captivé.

La deuxième partie du film est beaucoup plus historique. Si on veut suivre, il faut aimer l’Histoire ou s’être intéressé à celle du Tibet envahi par la Chine. Le sujet n’en reste pas moins bien traité avec clarté, ce qui n’était pas forcément facile.

 

 

Ce film me plait, j’ai une préférence pour le début mais je regrette un peu qu’il n’y ait pas assez d’émotion dans le traitement de certaines scènes. Je pense à la reconnaissance par l’enfant, des objets ayant appartenu au dernier Dalaï Lama ou à son départ de chez lui qui marque la fin d’une enfance ordinaire. Mais ça, c’est notre ressenti d’occidental, pas celui d’un futur grand moine bouddhiste, élu, choisi par sa prestigieuse réincarnation.

 

Scorcese les a traitées en bouddhiste qui ignore les excès sans penser que nous, occidentaux, on aime parfois pleurer ou avoir la gorge serrée devant un film.

La fin est très belle et laisse passer de l’émotion.

J’ai particulièrement aimé les acteurs de ce film, très beaux, je pense très impliqués comme « habités ».

Les décors, les costumes sont parfaits, les reconstitutions historiques aussi. C’est du grand cinéma.

A travers ce film, on prend conscience de ce que représente le rite tibétain : son faste et son impact sur le Tibet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



21/10/2013
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