Sous l'arbre Bodhi

Sous l'arbre Bodhi

Enseignement 1

 

 

 IMG_1620.jpg

 

 

 

« En vérité, la haine ne s’apaise jamais par la haine

La haine s’apaise par l’amour.

C’est une loi éternelle »

 

 

 

 

 

Mercredi 4 février 2015

 

 

 

 

Dans toutes les cultures, l'Homme recherche le bonheur : une recherche qui occupe sa vie.

L'exaction, le sectarisme, la dictature du Mal, la haine de l'Autre, lorsqu'ils deviennent une idéologie sont-ils une quête de bonheur ?

 

 

Cette idéologie dite djihadiste, dite islamiste, n'est en fait que cruauté et violence, apologie du crime : à l'opposé des principes bouddhistes de tolérance et de paix, de bonheur et de compassion.

Pourquoi cette surenchère dans l'horreur ? Pourquoi chaque jour se lève sur un crime toujours plus terrible que celui de la veille ? Hier un homme est mort brûlé vif dans une cage. Demain à quoi assisterons-nous ?

On nous transporte du 21ème siècle au 13ème, à une époque où la violence était monnaie courante : on écartelait, on brûlait, on torturait. 800 ans auraient passé sans rien changer à la nature humaine ? Nous aurions évolué 800 ans sans aucun résultat ? POUR RIEN ?

La shoah, les génocides à travers le monde n'auraient laissé aucune trace dans le coeur des Hommes ?

 

Qui sont ces personnes « humaines » qui pillent, massacrent, détruisent des cultures, violent y compris leur propre religion ? Des personnes qui souffrent.

Qui sont ces coeurs de pierre capables de perpétuer de tels crimes ? Des personnes qui souffrent.

 

Et pourquoi ? Pour assouvir un besoin de sang, un besoin de violence ?

Le sang, les larmes, la douleur de l'autre procureraient-ils une jouissance inconnue ? Un bonheur insoupçonné capable de supplanter la compassion et l'amour ?

Non, ces personnes souffrent, encore et encore...

 

C'est une fausse route, assurément. Le bonheur ne vient pas comme promis : on ne ressent pas dans la douleur de l'autre, la jouissance promise alors on poursuit, on continue, on tue encore et encore, on massacre toujours plus de monde : la haine appelle la haine, mais jamais le bonheur ne vient...Tiens, pourquoi ?

 

 

Jamais la haine n'éteint les haines en ce monde. Par l'amour seul les haines sont éteintes. C'est une loi éternelle. (Bouddha)

 

 

 

 

Mardi 16 décembre 2014 :

 

 

" Jamais la haine ne cesse par la haine". On a l'impression que la haine exerce une attirance sur certains esprits faibles ou perturbés. Il semblerait que la haine attire au même titre que l'amour. Lorsqu'on est capable d'incarner la haine au point de partir combattre d'autres humains, pour une cause d'un autre âge, (qui n'a plus aucun fondement de nos jours), c'est qu'on a foi en elle, foi en la violence.

Comment peut-on avoir foi en la haine ? Foi en la violence au point de s'en faire une cause juste ? Le sang, la souffrance, la guerre, les armes, il faut aimer tout ça et faire cohabiter ces notions avec la beauté d'un coucher de soleil et l'amour pour une femme. 

Comment aimer son enfant et massacrer ceux des autres ? Cette dualité et cette profonde haine  pour l'humanité m'échappent, je ne parviens pas à m'expliquer ce cauchemar au XXIème siècle, dans le degré d'évolution qui est le nôtre.

 

 

 

 

 Samedi 20 juin 2014

 

 

 

"Celui qui est le maître de lui même est plus grand que celui qui est le maître du monde." Bouddha

 

 

 

Rester maître de soi est la clef du bonheur car l'inconstance et la colère n'apportent que contrariétés et déplaisirs.

Je suis atterrée par ces images filmées où des jeunes croient s'amuser en franchissant des limites, des interdits : ils ne savent dire que "no limite". Tout est dit : on s'amuse !

On s'amuse ? Se retrouver aux urgences ou allongé au milieu d'une route, c'est s'amuser ? Se rappeler de rien le lendemain c'est s'amuser ? Avoir été sauvé in-extremis par les pompiers c'est s'amuser ?

C'est se dégrader, oui, juste perdre ses qualités d'être humain, juste ne pas se donner du plaisir à rire avec ses amis autour d'un repas,  juste perdre l'essentiel : passer un bon moment de bonheur partagé.

 

 

 

 

Samedi 10 mai 2014:

 

 

 

 

"Si vous avez souffert, c'est juste que vous avez oublié que vous êtes une fleur, une feuille." (Thich Nhat hanh)

 

J'aime particulièrement cette citation. En effet, lorsqu'on observe les peuples bouddhistes, on s'aperçoit qu'ils sont bien plus heureux que nous, bien plus rayonnants. Le bonheur est chez eux une seconde nature car ils ont grandi dans l'acceptation de la douleur, l'acceptation qu'ils ne sont que fétus de paille dans l'univers.

Nous, occidentaux, nés dans une autre culture, il nous faudra travailler, méditer cette idée de notre fragilité pour l'intégrer à notre vie.

 

 

 

 

en-pleine-meditation.jpg

 

 

 

 L'auteur de cette citation est un moine bouddhiste né en 1926. Pour mieux le connaître :

 

  http://www.thich-nhat-hanh.fr/

 

 

 

 

 Lundi 10 mars 2014 :

 

 

 

 

Il n'y a pas de lumière plus grande que celle de la sagesse. (Bouddha)

 

La sagesse serait-elle ennuyeuse ? Certains le croient : si on est sage, on ne profite pas des plaisirs de la vie.

C'est tout le contraire ! On ne profite pas des plaisirs illusoires de la vie...

 

On a déjà évoqué le plaisir immédiat, son inutilité, son caractère éphémère, superficiel...

 

Bouddha compare la sagesse à une lumière, celle qui réchauffe notre intérieur, nos pensées, qui illumine notre être et nous procure du bonheur. La sagesse est l'équilibre, la constance, la paix. C'est beau, profond, lumineux...

Les sages des savanes africaines, dans de lointains villages reculés de toute "civilisation" prétendue, nous étonnent parfois par leur discours tolérant et humain, loin de toutes les joutes religieuses et politiques des villes.

Le sage respire le respect, la connaissance des autres. Se sont de belles personnes humaines qui forcent l'admiration.

 

 

 

 

 

 

 Samedi 22 février 2014 :

 

 

 

 

"Sois toujours satisfait car celui qui connaît la satisfaction, même s'il ne possède rien est véritablement riche" (Nagarjuna)

 

Cette citation m'inspire car je connais beaucoup de personnes qui polluent leur bonheur en regrettant toujours ce qu'ils ont pu faire par le passé. Il ne faut jamais rien regretter car ce que nous avons fait, construit ce que nous sommes ensuite. Le bien comme le mal...

 

 

 zen3.jpg

 

 

 

 

 Samedi 1er février 2014 :

 

 

 

 J'ai envie de découvrir cet homme : Shabkar :

 

 

 

Shabkar (1781-1851) est révéré par le peuple tibétain pour sa simplicité et sa faculté d'émouvoir.
Ayant atteint l'ultime étape de l'accomplissement, Shabkar fut supplié par ses disciples de raconter les étapes de son itinéraire mystique. Il s'y appliqua en retraçant, dans un passionnant récit en prose entrecoupé de chants poétiques, son chemin d'errance. Ayant connu le plus extrême dénuement et la plus grande félicité, cet ermite inspiré prodiguait ses enseignements à tous les êtres qu'il rencontrait, y compris des bandits dangereux ou des animaux sauvages. Son histoire illustre parfaitement l'enseignement bouddhiste sur le sens de la vie humaine, sur la mort, l'impermanence et sur notre possible délivrance vis-à-vis de la souffrance.
En un temps où le Tibet était en proie au sectarisme religieux et aux rivalités ethniques, Shabkar incarna la tolérance et l'altruisme - ce qui rend son message d'autant plus contemporain.

 

 

 

Une vie de Shabkar traduite par Matthieu Ricard est disponible en librairie chez Albin Michel.

 

 

 

 

 

 Shabkar.JPG

Wikipedia

 

 

 

 

 

 C'est la citation sur la compassion qui m'a mené jusqu'à lui...La compassion, on ne comprend vraiment ce que c'est que lorsqu'on est confronté à son absence.

La compassion n'est pas de la pitié mais de la bonté. "Ma religion, c'est la bonté" aime à dire le Dalaï Lama.

Certains coeurs sont dans l'incapacité d'aimer l'autre, tout simplement, et ils détestent, jugent, condamnent. Ce sont des êtres malheureux... sans cesse dans le conflit, l'agressivité, le manque, la colère.

La vie est courte, trop courte pour perdre tout ce temps en énergie négative. Soyez bons, cherchez à comprendre l'autre et vous serez heureux.

 

Lorsqu'il m'arrive de méditer sur la compassion, mes pensées me portent toujours vers ceux qui m'ont fait du mal. Ils sont peu nombreux, certes, mais c'est vers eux que doit aller ma compassion. C'est à eux que je dois être en mesure de pardonner, c'est pour eux que je dois éprouver de la bonté.

Naturellement, mon coeur semble "programmé" ainsi : je partage la peine de ceux qui me sont chers mais aussi celle des autres et je mesure tous les jours la chance que j'ai de ne pouvoir haïr, de ne pouvoir éprouver cette souffrance.

Je suppose que lorsque ce n'est pas inné, cela demande un long travail sur soi, de profondes méditations afin de trouver des clefs pour ouvrir son coeur.

 

 

 

 

 

Lundi 6 janvier 2014 :

 

 

 

 

 

Bouddha a dit : "c'est en ayant éliminé la colère qu'on peut dormir en paix" (c'est la pensée du mois)

 

 

Un grand nombre de personnes insomniaques devraient méditer cette pensée. Il faut savoir que certaines personnes qui ne dorment pas sont parasitées.

Les pensées négatives sont celles qui occupent l'esprit en premier lieu dès que la nuit tombe. Il faut donc s'efforcer, pour bien dormir, d'éliminer tous les conflits de sa journée, les différents, les contre-temps, se dire à juste titre que chaque problème a sa solution, pas forcément lisible de suite.

C'est une forme de méditation qui consiste à transformer sa colère en compassion :

"J'envoie des pensées d'amour à celui qui m'a été hostile, puissé-je me libérer de toute inimitié, puisse-t-il être heureux..."

 

La compassion est une sorte de don de soi. Le don fait du bien à la personne qui le pratique et doit contribuer à l'apaisement et au sommeil.

Le désir de vengeance, au contraire, vous fera échafauder des "solutions" qui n'en seront pas et qui prendront la place de votre sommeil réparateur.

 

 

 Je souhaite à tous mes lecteurs de bonnes nuits en 2014, tranquilles et apaisées. J'espère que ce petit article en aidera certains à mieux dormir.

 

 

 

 

 

Dimanche 28 décembre 2013 :

 

 

 

 

 

"Ne dites pas que la lune existe lorsque les nuages s'en vont ; Elle a toujours été là parfaitement claire". (Zenkei Shibayama)

 

 

 

Aujourd'hui, je consacre mon petit texte à ceux qui souffrent dans leur coeur. Pensez à rechercher le bonheur en vous même. Sachez que, comme la lune et le soleil, il se trouve simplement caché mais il existe, très près de vous, derrière votre souffrance et dites-vous bien qu'il ne sert à rien de garder tous ces nuages au dessus de votre tête.

Il y a des solutions à votre problème ? Alors à quoi votre malheur sert-il ? Il n'y a pas de solution ? Alors à quoi sert-il aussi ?

Dites-vous aussi que le temps est votre allié, qu'il travaille pour vous.

Soufflez de toutes vos forces sur ces nuages amoncelés en faisant le bien autour de vous, en apportant du bonheur à quelqu'un : ce geste vous détournera de votre souffrance et chassera vos nuages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 23 décembre 2013 :

 

 

 

 

Noël : c'est une fête scintillante, rouge et or, argentée, clinquante, magique. On peut aussi y trouver beaucoup de tristesse, d'amertume, de regrets, de nostalgie : on pense à ceux qui nous font du mal, à ceux qu'on a perdu...

Pour garder raison et équilibre, la philosophie que Bouddha nous a enseigné, il faut méditer l'amour qui plane à l'occasion de cette fête et uniquement cet amour là. L'amour avec lequel vous aurez fait vos cadeaux, l'amour que les autres auront mis dans les vôtres.

C'est l'Amour que vous recevez qui compte, pas celui que vous auriez dû recevoir ou que vous ne recevrez pas...Et puis, c'est l'Amour que vous donnez : celui là est bien plus beau encore : il vous réchauffe, vous enveloppe, vous procure un plaisir si fort, si émouvant.

 

 

 

 

 

 

Convoitise...

 

 

 

 

Dimanche 8 décembre 2013 :

 

 

 

On entre dans une période de don et de convoitise...Tout brille de mille feux autour de nous, on voit de belles choses. Mais que de futilités ! Que de superficialités !

 

Le désir non satisfait des objets peut procurer un manque. Pourtant, à bien y réfléchir, l'objet est rarement à la hauteur du désir qu'on lui porte.

 

Bouddha comparait ce désir à de l'eau salée qui loin d'étancher notre  soif va l'augmenter...

 

Quand on désire fortement une chose, il faut toujours se demander si on peut vivre sans, si on ne s'en lassera pas, si cet objet ne s'usera pas, si le temps n'aura pas raison de lui...

 

Une fois cette introspection réalisée, on peut se décider et savourer le plaisir qu'il procure.

Vous remarquerez alors que votre convoitise n'a pas été vaine : autant l'achat compulsif n'a rien donné, autant l'achat réfléchi, lui, gardera tout le charme qui avait procuré votre coup de coeur.

On a tous vécu l'insatisfaction, le manque, l'achat irréfléchi, le gaspillage...

Mon Bouddha (dont le visage apparaît plus haut) est ce type d'achat. Je suis rentrée chez moi avec le sentiment d'avoir laissé une partie de moi même au magasin (le manque). Lorsque je fus tout à fait sûre de ne pouvoir le laisser derrière moi, je suis retournée le chercher. Mon achat était devenu réfléchi...

 

 

Je reste malgré tout dépendante des objets et de l'Art puisque je ne devrais pas avoir besoin de la représentation de Bouddha mais seulement de sa parole.

 

 

Garder tout cela en mémoire ne détruit pas la joie que procurent les fêtes : on trouvera le bonheur dans le don, le cadeau fait à l'autre et ce que vous recevrez d'une personne chère.

Les gens qui vous aiment peuvent se tromper, ne montrez pas de déception car on n'a pas le droit d'être déçu de ce qu'on nous offre. Ce n'est pas l'objet que vous devez voir mais le sentiment qui l'accompagne.

 

 

 

 

 

 exercice 001.jpg

 

 

 

 

Samedi 16 novembre 2013 :

 

 

 

 

Introspection :

 

 

 

 

 

 

 

en-pleine-meditation.jpg

Photo : Philippe Cap de Géo

 

 

 

 

 

Choisir un moment calme

S'asseoir confortablement

Positionner ses mains l'une dans l'autre comme Bouddha

Fermer les yeux

Prêter attention à sa respiration, puis à ses sentiments présents et enfin à ses objets mentaux ( contenu de son esprit ).

 

 

Pourquoi méditer ?

 

 

Méditer permet de connaître son esprit

Bouddha dit qu'un esprit de non éveillé est comme un éléphant fou. La méditation va donc permettre de le dompter, de trouver du sens à chaque action de notre vie, d'en corriger les erreurs.

 

La méditation est un moyen de prendre du recul sur tout ce qui compose notre esprit :

 

-Ce que l'on fait

-Comment on le fait

-Ce qui est négatif

-Comment rendre positif ce qui est négatif

 

C'est comme si vous entamiez l'observation de quelqu'un d'autre que vous même.

 

Elle permet de prendre conscience de sa vie, de cultiver la sagesse.

 

 

 

 Méditer a des répercutions sur la santé :

 

 

www.mentalactif.com/articles/pourquoi-vous-devez-mediter-5-raisons-primordiales

 

 

 

 

Samedi 2 novembre 2013:

 

 

 

 

 

 

L'impermanence

 

 

 

 

 

L’ermite tibétain Shabkar disait :

 

« Tels les oiseaux qui s’assemblent au sommet des arbres, la nuit, et s’éparpillent l’aube venue, les phénomènes sont impermanents. »

« L’impermanence est un principe d’harmonie. Quand nous ne luttons pas contre elle, nous sommes en harmonie avec la réalité. » Pema Chôdron

 

Tout ce qui nous entoure est impermanent et le lendemain est un lendemain, pas la veille.

L’impression qui consiste à penser que certaines choses sont immuables ou bien resteront immuables est complètement fausse.

C’est une erreur de notre esprit et cette erreur est lourde de conséquences.

En effet à partir du moment où on intègre que certaines choses de la vie peuvent exister pour toujours, on part sur de mauvaises bases et plus lourde est la chute ensuite lorsqu’on perd ce qu’on a cru éternel.

La démarche consiste donc à voir aussi dans ce que l’on aime, la disparition de ce que l’on aime.

Attention, le but n’est pas de transformer un bonheur en malheur mais de garder en ces circonstances heureuses, les pieds sur terre, bref, ce qui caractérise le Bouddhisme : la sagesse qui consiste à garder raison en tout.

C’est ainsi qu’il faut chaque jour avoir à l’esprit la brièveté de la vie : elle s’épuise seconde après seconde, on n’arrête pas le temps.

« Nous sommes en train de mourir, ce n’est qu’une question de temps. Certains d’entre nous meurent simplement plus tôt que d’autres. » Dudjom Rinpotché (1904-1988)

Cette idée de l’impermanence doit être méditée absolument car si on reste sur des pensées déplorant l’absence d’un être cher après un décès, on n’avance plus, la souffrance devient le seul occupant de notre esprit, elle s’installe et se plait en nous comme une plante parasite et on n’est plus en harmonie avec le temps qui, lui, continue de s’écouler.

A nous de couper cette plante-souffrance qui s’auto-nourrit et nous étouffe peu à peu afin de retrouver l'harmonie.

Personne ne peut nous aider, nous sommes seuls face à notre volonté de le faire ou pas, de vivre ou de ne pas vivre.

 

 

 

 

 

 

 

Mardi  1er octobre  2013  :

 

 

 

 

Les quatre nobles vérités :

 

 

De la souffrance

De la cause de la souffrance

De la cessation de la souffrance

Du sentier qui mène à la cessation de la souffrance

 

 

 

Apprendre le détachement …Un vaste programme pourtant indispensable à l’éradication de la souffrance.

Il n’est pas simple de laisser l’attachement de côté. C’est un long travail sur soi. On pense qu’en se détachant on devient égoïste et on culpabilise de suite. Culpabilité = souffrance. On y revient.

 

Se détacher ne veut pas dire ne plus aimer, abandonner.

 

Si une personne est la source de votre souffrance, c’est simplement prendre du recul, mettre une distance entre elle et vous.

 

Le Bouddhisme réprouve la colère, la révolte qui est toujours l’expression d’une souffrance. Il faut donc toujours privilégier la distance que peut vous apporter la méditation, l’introspection, pour se préserver.

 

Si c’est un objet qu’on voudrait posséder, la souffrance est ici l’envie, ne pas hésiter à réfléchir sur ce qu’il apportera vraiment : est-ce pour combler un manque ? Est-ce un désir qui risque être éphémère et qui laissera immanquablement un sentiment d’insatisfaction ? Peut-on s’en passer ?

 

 

 

 

 

 

 

carnet de voyage vers la sérénité 002.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Apprendre à se détacher de soi aussi, à ne pas se penser le centre du monde.

On se moque de vous ? On vous trahi ? C’est votre amour propre qui souffre.

 

S’ériger en victime apaise ? Oh que non ! Vous attisez votre souffrance, vous l’entretenez, elle vous donne de l’importance.

 

 

Il faut alors prendre le contre-pied de cette idée et vous dire que vous en êtes la cause, vous devez donc trouver en vous le remède.

 

 

 

 

 

 

Dimanche 8 septembre 2013 :

 

 

 

 

 

 carnet de voyage vers la sérénité 015.jpg


 

 

 

 

 

Prendre conscience que notre vie est une précieuse et rare occasion...

 

 

 

 

L'occasion de méditer sur votre vie pour la rendre meilleure. Beaucoup d'êtres sur la terre n'en ont pas la possibilité, plus préoccupés de "survivre" que de prospecter dans son "moi intérieur".

Nous, on a cette chance : le temps, l'énergie, la liberté et la capacité de réfléchir à comment aimer plus, comment aider plus les autres, comment trouver le bonheur en soi, comment  devenir moins matérialiste, comment transmettre le bonheur qu'on a en soi à ceux qui en ont besoin...etc...

 

 

 

 

 

 

 

La sagesse vous permet de lever le voile sur les idées fausses.

 

 

 

 

 

La sagesse c’est le bonheur simple, le vrai…

 

 

 

La sagesse réside dans le fait d’éviter toute forme d’excès. Si on est excessif, dans son mode de vie, dans ses pensées, on aura forcément  le jugement faussé, on n’y trouvera que des déboires et on éloignera d’autant le bonheur.

Certaines personnes refusent d’être sage par peur d’y perdre spontanéité et liberté surtout, par peur de mener une vie trop tranquille. Le problème est ailleurs : qu’apportent des addictions par exemple (tabac, alcool, jeux d’argent) ? Des beuveries, des sorties nocturnes jusqu’à pas d’heure ? Si on fait un bilan le lendemain et qu’on reste honnête avec soi-même : s’est-on vraiment amusé ? Etait-ce l’incarnation du bonheur ? Suis-je plus heureux ou heureuse maintenant que j’ai vécu ainsi ?

Il est fort à parier que la réponse est non. Le bonheur réside à portée de soi : dans une soirée entre amis, dans un petit verre que l’on savoure, dans un jeu que l’on partage avec des gens qu’on aime…Le bonheur est dans la simplicité, ennemie de l’excès.

 

 

 

 

 Dimanche 4 Août 2013 :

 

 

 

On n'attend rien des autres...

 

 

 

 

L'homme joue un rôle actif et unique dans sa vie propre comme dans la vie collective. Il est directement responsable de sa vie et indirectement responsable de la vie d'autrui.

 

 

 "Soyez à vous même votre propre lampe"

 

 

Ce qui est compliqué, c'est de trouver en soi les clefs de son propre bonheur...

Généralement, l'homme a le réflexe inverse : attendre de l'autre son salut. Je vois beaucoup de gens ainsi autour de moi, parfois méchants ou jaloux des autres, croyant qu'ils sont malheureux A CAUSE DES AUTRES,  Ils sont malheureux, faute de trouver le bonheur en eux, en l'attendant des autres et non d'eux mêmes !

 J'ai compris cette leçon et je m'efforce de l'appliquer sans cesse mais je ne parviens pas à l'expliquer de vive voix à ces gens qui raisonnent à l'envers. Je ne trouve pas les mots...

 

 

 

 

 bouddha japon.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



21/10/2013
7 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 5 autres membres