Sous l'arbre Bodhi

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Enseignement 2

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Dimanche 22 mars

 

 

Yantra de protection contre l'épidémie du coronavirus donné par les grands maîtres provenant de l'école Sakya. A imprimer et à porter sur soi pour ceux qui le souhaitent. 

 

 

 

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Samedi 21 mars 2020

 

 

« Puissions-nous tous trouver un lieu de calme, de clarté et de paix.
Ce lieu de tranquillité est présent en chacun de nous.
Notre compassion et notre sagesse, notre richesse intérieure, ne sont pas affectées par les conditions extérieures les plus extrêmes.
Aucune pluie ne peut entamer notre paix intérieure.
Aucun vent ne peut agiter nos esprits."

 

Thayé Dordjé, le 17e Gyalwa Karmapa

 

 

 

 

Vendredi 3 mai 2019

 

 

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Tonnelle à Hautefort (Dordogne)

 

 

Mardi 4 septembre 2018 

 

 

 

"Qui plus est, la recherche du bonheur égoïste semble vouée à l’échec pour plusieurs raisons. Tout d’abord, du point de vue de l’expérience personnelle, l’égoïsme, né du sentiment exacerbé de l’importance de soi, s’avère être une perpétuelle source de tourments. L’égocentrisme multiplie nos espoirs et nos craintes et nourrit les ruminations de ce qui nous affecte. Dans la bulle de l’ego, la moindre contrariété prend des proportions démesurées". Blog de Matthieu Ricard août 2018

 

 

Quand on est contrarié, il faut toujours analyser cette contrariété : nul doute que vous y trouverez des traces de votre ego sur lequel il vous faudra travailler afin de vous apaiser.

 

 

 

 

 

 Mardi 20 juin 2017

 

 

 

 

Alors que je dois prendre une décision qui va bouleverser ma vie future, voici ce que je lis :

 

 

L’Univers utilise les moyens les plus étonnants pour relier les gens entre eux. Dans leur quête d’un lieu de vie adapté, d’un travail idéal et d’un partenaire idéal, les gens vont très loin … parfois même jusqu’aux extrêmes.

En réalité, derrière les rideaux du chaos, on retrouve « un mécanisme » – « une organisation » qui produit des relations et des situations qui sont parfaites pour nous. C’est le « centre cosmique de la gestion des coïncidences ».

Les événements aléatoires n’existent pas. 

Tout ce qui se produit dans votre vie est le résultat de vos intentions et de vos pensées.

Lorsque vous essayez de satisfaire les désirs les plus ardents de votre coeur, sachez que l’Univers connaît déjà toutes vos intentions. L’Univers organise les événements de votre vie. La force connaît votre adresse, et chacune de vos pensées est enregistrée dans le Grand journal.

Faites tout votre possible, sans stress ni panique, pour laisser le Centre cosmique s’occuper des détails.

Quand un homme met tout en oeuvre pour réaliser ses ambitions, comme il compte sur l’aide sage des forces invisibles, de grandes choses se produisent. Priez, méditez, planifiez, évaluez, ajustez et faites tout ce que vous pouvez et savez faire… et ensuite, laissez les choses suivre leur cours naturel. 

Toutes les personnes que vous rencontrez en cours de route – sont en réalité des personnages du scénario de votre vie. Votre seule préoccupation est de continuer à améliorer le scénario afin que le film soit aussi bon que possible. La façon dont vous dirigez votre vie dépend entièrement de vous!

Tout est entre vos mains!

Je vous souhaite de ressentir la magie que cette vie a à offrir, et de vivre autant de miracles que possible…

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 Lundi 10 octobre 2016 :

 

 

 

L'amitié qui disparaît sans qu'on en soit l'instigateur ou l'instigatrice, ça fait très mal...ça oblige à se remettre en question, à examiner à la loupe ce que l'on est. Lorsque l'introspection est terminée, on est réellement en mesure de comprendre...ou pas.

Par deux fois, l'amitié m'a offert de beaux moments, et j'espérais aussi en avoir donné de mon côté. J'aime recevoir, préparer de bonnes choses à déguster, partager des idées, débattre, j'aime que les autres se sentent bien chez moi. Par deux fois, ces personnes ont changé de vie, et se sont éloignées : refus, prétextes pour ne pas venir, absence de partage, d'échanges...

J'ai conscience qu'ils n'étaient pas de vrais amis, au sens où moi, je l'entendais, mais j'aurais voulu quand même parcourir avec eux un bout de chemin jusqu'à ce que la géographie nous sépare...

"Un bout de chemin", le bonheur réside sans doute dans cette expression : il  fut court, mais qu'importe. Il y a des longs et des courts chemins. Ce qui compte n'est-ce pas ce qui a été vécu, plutôt que ce qui restait à vivre ? Comment peut-on regretter ce qui n'a pas existé ?

Lorsqu'on pense avec nostalgie aux bons moments passés ensemble, ceux-ci doivent faire du bien, pas du mal...C'est de ce principe qu'il faut partir.

En changeant de raisonnement, on transforme l'amertume en joie.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 12 juillet 2016 :

 

 

 

Pourquoi faut-il donc dire du mal des autres pour exister ?

 

On n'existe que pour ce que l'on est, pour sa nature profonde : son moi, résultat d'une longue évolution dans le temps qui nous est donné. On n'existe pas en bousculant l'autre, en l'insultant, en lui manquant de respect. Chacun est ce qu'il est, et lui seul peut amener à sa vie un changement, une évolution, une correction de ses erreurs. Mieux vaut s'éloigner momentanément d'une personne, en sauvegardant les apparences que lui faire du mal. En faisant du mal à quelqu'un, on se fait du mal à soi-même.

Lâcheté ? Constat d'impuissance ? Dérobade ?

Rien de tout ça, juste un instinct de survie, une sauvegarde de ce que l'on a de plus précieux : le bonheur.

Juste l'expression de la tolérance : cet état de grâce qui jamais ne doit nous quitter...

 

 

 

 

 

 Mardi 2 février 2016 : 

 

 

 

Auto-critique ou comment avoir moins mal...

 

 

 

 

Pire que l'indifférence, il n'y a pas...

 

Surtout, ne soyez pas indifférents. Celui qui la reçoit en pleine figure est infiniment malheureux. Il n'inspire RIEN : c'est la plus cruelle des constatations, la plus injuste des peines qu'on peut infliger.

J'aspire à ce qu'on me dise ce qui ne va pas, à ce qu'on me critique, à ce qu'on bouscule les idées fausses que je me suis peut-être faites.

Je ne m'attendais pas à ce qu'écrire me provoque une telle blessure alors que j'étais prête à recevoir une critique même cinglante, pourvue qu'elle soit argumentée.

Au lieu de cela : RIEN : le silence absolu dans ce qu'il a de plus déroutant.

Quand on écrit quelque chose avec son coeur, on doit forcément produire des sentiments, une acceptation ou un rejet motivé.

J'ai moi même accompli ce travail de critique à plusieurs reprises sachant comme il est dur d'accepter l'absence de retour. Pourquoi ce que je fais pour les autres, personne ou presque ne le fait pour moi ?

Je suis prête à tout entendre : même l'expression d'une haine farouche : j'en ai eu une. Sur le moment, elle m'a faite mal, mais au moins, j'ai eu le plaisir de la méditer, de me l'approprier, et de m'apercevoir que cette critique n'était nullement constructive pour moi. Elle était juste méchante, comme ça, gratuitement méchante.

L'autre, s'est faite à l'oral : une discussion très riche : mon lecteur avait éprouvé en lisant, ce que j'avais éprouvé en écrivant. Il fut sincèrement heureux de garder le livre, et moi, heureuse de lui avoir procuré du plaisir.

 

L'homme est toujours à la recherche d'une reconnaissance. L'autre, ce qu'il pense, lui importe plus que tout, et en cela, il est dans l'erreur.

J'ai voulu donner un peu de moi, un peu de mon ancêtre que j'aime sincèrement, le sortir de l'oubli. C'était une erreur : je l'ai mêlé malgré lui à mon échec, à l'acceptation de cet échec.

Aujourd'hui, il restera tapi dans mon coeur d'où il n'aurait jamais dû sortir. C'est tellement mieux ainsi…

C'est en moi que je dois trouver de la sérénité, pas dans l'indifférence des autres, pas dans une vaine recherche de reconnaissance qui n'a pas sa place dans la philosophie qui est la mienne.

 

 

"La paix vient de l'intérieur, ne la cherchez pas à l'extérieur..."

 

 

Lundi 10 janvier 2016

 

 

 

Pour le premier billet de l'année 2016, je voudrais faire ressortir la compassion. J'ai l'impression d'une année 2016 qui s'ouvre sur cette idée de rituels, sur ce mode d'expression que peut-être la compassion après les attentats. Certains diront "c'est trop". On peut défendre ce point de vue, il est respectable. Cependant, je serais tentée de dire qu'il vaut mieux aller déposer une bougie sur un trottoir parce qu'on partage le malheur des autres plutôt que de ne rien éprouver du tout, et de se dire que tout ça, c'est de la c....

Je pense que tout cet amour sincère, ces gestes accomplis avec le coeur, sont d'un grand réconfort pour les victimes.

Les terroristes qui voient ça, peuvent très justement se décourager, et se dire que la partie est perdue.

Ils ne pourront jamais contrôler le coeur humain, et ce qu'il éprouve comme compassion.

Je plains autant ces hommes et ces femmes qui se fourvoient dans une idéologie criminelle, violente et dépravée que leurs propres victimes innocentes dont le destin était de se trouver là au mauvais moment.

Ils réunissent en eux ce que l'homme a de plus abjecte, et il faut cependant les plaindre pour ce qu'ils sont devenus.

Pourquoi chercher des raisons à leur geste ? Il n'y en a pas, c'est juste qu'ils font parler ce que l'Homme a de plus sombre en lui : sa perversité et sa cruauté.

La compassion doit donc être élargie à ces monstres qui se trompent de chemin.

Ils n'ont pas choisi l'amour des autres, la sérénité, la paix, le simple geste de déposer pour l'autre, celui qui a souffert ou qui a perdu la vie ce jour là, un peu de cet amour qui guérit tel un baume sur des blessures.

Pourtant, à un moment de leur vie, ils le pouvaient.

 

J'avoue que tous ces gens qui se rendent à Paris au pied de la statue de la République pour déposer un morceau de leur coeur, me rassurent sur la nature humaine, par leur présence, leur geste de compassion.

Je reste cependant sur mes gardes, souhaitant qu'éprouver de la compassion ne doit ni avoir de frontière, ni de couleur de peau, ni de religion. Cela doit rester voisin d'un immense élan du "vivre ensemble" sans lequel rien n'est possible.

 

 

 

 

 

Mercredi 23 décembre 2015 :

 

 

 

Que la diversité est belle ! Pourquoi vouloir un monde où tout est uniforme, cloné, stéréotypé ?

Pourquoi refuser la mixité des couleurs, des cultures, des orientations sexuelles ?

Vivre ensemble, s'accepter, se respecter, ne jamais imposer à l'autre comment on vit, se sourire...Certains diront : «  utopie ! »

Alors comment vous expliquer que j'ai toujours pratiqué depuis l'enfance ce mode de vie. A aucun moment, je n'ai eu à le regretter ! Il m'a tout apporté : de l'amitié, du bonheur, l'apprentissage de l'autre, le sentiment de partager des moments uniques. Aucune utopie ne tient, face à un tel constat.

Souffler de la haine et de la peur ne fait qu'inquiéter les esprit faibles et les personnes vulnérables, éloignées des réalités du terrain.

L'isolement est une souffrance, tout comme l'ignorance qui en découle.

Certains utilisent merveilleusement ces rouages subtils qui conduisent l'humanité au désastre.

Le rejet, la haine de l'autre, le refus du partage vont à l'encontre du bonheur. Jamais vous ne serez heureux comme ça.

Tous ces gens qui votent pour la haine souffrent. Comment leur dire ? Comment leur montrer qu'il existe un autre chemin ? Qu'ils se trompent, que le monde serait bien plus beau sans la colère, le repli sur soi, l'avidité, l'égoïsme, la haine de l'autre ?

 

Je pensais que le XXIème siècle serait le siècle de la tolérance, au vu du chemin parcouru depuis le traité du même nom, écrit par Voltaire en 1763.*

 

Comme je me trompais ! Le chemin parcouru n'est qu'illusion, rien n'a changé, chaque siècle a ses bourreaux, ses boucs émissaires. L'Histoire n'est qu'un éternel recommencement, parce que ce sont des hommes sans mémoire qui l'écrivent et leur coeur, lui, ne change pas.

 

 

*

 

"La nature dit à tous les hommes : Je vous ai tous fait naître faibles et

 

ignorants, pour végéter quelques minutes sur la terre, et pour l’engraisser

 

de vos cadavres. Puisque vous êtes faibles, secourez-vous; puisque vous

 

êtes ignorants, éclairez-vous et supportez-vous. Quand vous seriez tous

 

du même avis, ce qui certainement n’arrivera jamais, quand il n’y aurait

 

qu’un seul homme d’un avis contraire, vous devriez lui pardonner : car

 

c’est moi qui le fais penser comme il pense. Je vous ai donné des bras

 

pour cultiver la terre, et une petite lueur de raison pour vous conduire;

 

j’ai mis dans vos coeurs un germe de compassion pour vous aider les uns

 

les autres à supporter la vie. N’étouffez pas ce germe, ne le corrompez

 

pas, apprenez qu’il est divin, et ne substituez pas les misérables fureurs

 

de l’école à la voix de la nature."

 

 

 

 

 

http://www.bibebook.com/files/ebook/libre/V2/voltaire_-_traite_sur_la_tolerance.pdf

 

 

 

 

Que ce constat ne nous empêche pas d'être heureux : nombre d'hommes et de femmes font de notre monde, un havre de sérénité et de partage. C'est rassurant de voir parfois ce qu'on est prêt à faire pour le défendre...

 

 

 

 

 

Lundi 20 décembre 2015

 

 

 

 

Qui n 'a jamais ressenti l'impression d'un abandon, l'impression que les autres ne vous renvoient pas l'amour que vous leur donnez ?

Le sentiment qu'on vous laisse au bord du chemin, qu'on a profité de vous, mais que vous n'êtes plus très important désormais.

Ils n'ont été rien de plus que des amis de passage…

 

Bouddha n'a cessé de le dire : tout ici en ce bas monde, est éphémère.

Lorsque vous vivez un moment entre amis, savourez-le, dites-vous toujours qu'il est unique, respirez de tout votre être, l'air qui vous est commun, le parfum, la sensation de bien-être qui vous enveloppe.

Au lieu d'être amer, ce qui va vous faire mal, puisez-y une vraie force, continuez à aimer vos amis au delà d'eux-mêmes, à les chérir par delà le temps, l'adversité, l'injustice, l'ingratitude.

Ne cherchez pas ce que vous avez fait pour les perdre : vous ne trouverez rien.

Si vous êtes triste, c'est le signe que vous les aimez, et c'est si beau d'aimer…

Ne regrettez jamais le bien que vous avez répandu pour eux, ne dites jamais « si j'avais su... », car ce que vous avez apporté reste en vous, en eux. Rien ni personne, jamais ne pourra vous l'enlever.

Mieux encore, réjouissez-vous de contempler le bonheur affiché de vos amis, de ceux qui sont très important pour vous, ceux auxquels vous pensez avec émotion, mais qui ne vous ont pas forcément choisi.

Et puis, êtes-vous si important, au point de justifier que tout le monde vous aime, toujours ?

La feuille soulevée par le vent, portée par lui, atterrit au hasard, tantôt foulée au pied, ramassée, admirée puis rejetée. Le vent l'emportera…

La feuille c'est nous tous.

 

 

 

 

 

   

Samedi 3 octobre 2015 :

 

 

 

 

Trouver la paix et la sérénité dans la haine de l'autre et dans le sang versé ?

 

 

Quelle est cette société ?  Il y-a-t-il une cause qui mérite tant de sang versé, tant de vies humaines détruites, tant de souffrances ?

Un texte sacré, religieux demanderait de violer des femmes, d'enrôler de jeunes enfants ?

Aucune cause ne peut justifier de tels actes.

Il est sans doute plus facile de haïr que d'aimer, de tuer que de sourire...Mais c'est le chemin le plus difficile qui apporte le bonheur.

 

 

 

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 Jamais cette haine n'apportera de satisfaction, de soulagement à celui qui se laisse dominer par elle. Aucun homme n'a le devoir de combattre, de tuer pour changer le monde. Il a juste le droit de vivre en paix, de sourire et d'aimer.

 

 

 

 

 Samedi 18 avril 2015 :

 

 

 

 

Bouddhisme et tolérance :

 

 

Que se passe-t-il en Birmanie ? Une minorité musulmane : les Rohingyas sont fortement poussés à quitter le pays. Peu à peu, on leur confisque des droits. Citoyens birmans, ils n'ont plus aujourd'hui la possibilité de voyager, de se marier, d'avoir plus de deux enfants, leurs terres ont été confisquées (Voir Charlie Hebdo N°1196)

Curieusement la prix Nobel de la paix birmane Aung San Suu Kyi se tait...

Ce pays à 90% bouddhiste a-t-il oublié l'idéologie, la philosophie bouddhiste ?

On peut le penser...

Rendre chaque jour un hommage à Bouddha devant son petit autel familial dispenserait-il de voir ce qui se passe dans son propre pays ?

Les immenses Bouddhas, les magnifiques temples au coin des rues seraient-ils devenus de simples oeuvres d'art ?

Comment faire coexister ce qui se passe en Birmanie et la parole de Bouddha ? C'est là qu'on ne comprend plus. Nous n'avons même pas besoin d'analyser chaque parole, d'en faire une étude approfondie pour en faire apparaître les contradictions.

L'Homme même bouddhiste, resterait un Homme ? Quelque part, lorsqu'on croit détenir les pensées qui sauveront le monde de la violence et du mal, on est forcément désorienté et déçu...

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Samedi 7 mars 2015 :

 

 

" Entre le ciel et la terre il n'y a qu'une demeure temporaire."

 

 

 

La perte d'un animal ou d'un être cher est un moment très difficile dans une vie. Pourtant, c'est INEVITABLE, personne ne peut s'y souscrire. La vie est ainsi faite. L'acceptation passe obligatoirement par la maîtrise de ce caractère inéluctable, la conscience que nous ne sommes qu'un brin d'herbe, une feuille emportée par le vent. Notre fragilité ne doit jamais être perdue de vue. Notre fragilité et celle des autres. Nous ne sommes que de passage dans cette existence, un passage plus ou moins long selon l'espèce à laquelle nous appartenons...

Laisser s'exprimer son chagrin n'est pas incompatible avec l'acceptation. Les larmes soulagent, extériorisent la souffrance mais attention à l'accompagner d'une philosophie, de pensées positives pour ne pas sombrer. Un décès se prépare toute une vie, car la vie elle même implique la mort.

Ne pas accepter ce qui est inévitable est pure folie, ce refus irréaliste vous mène au néant, aux ténèbres, aux pires souffrances.

L'accepter, le réaliser dans sa forme inéluctable c'est l'apprivoiser, c'est se prendre par la main, c'est se battre pour rester heureux et permettre à l'être disparu un repos éternel et un bonheur absolu.

On continue juste son chemin sur cette terre dans une enveloppe que nous quitterons un jour. Mais notre pensée est libre, elle est forte, capable de "revoir" cet être cher, capable de s'adresser à lui, capable de se recommander à lui, capable de continuer la vie à ses côtés. Notre pensée ne meurt pas, seule l'enveloppe meurt.

 

 

« Vous vivez sur terre seulement pour quelques années que vous appelez une incarnation, puis vous laissez votre corps comme une robe usée, pour aller vous rafraîchir dans votre vraie maison, celle de l'Esprit » Chef  White Eagle, Etats-Unis 

 

 

 

 

Profitez de cette liberté, profitez de votre cher disparu tant que l'absence est douloureuse et puis libérez-le, votre deuil prendra fin un jour, lorsque vous penserez à lui sans souffrance.



03/10/2015
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